Are­na sou­tient le jour­nal­isme col­lab­o­ratif et d’in­ves­ti­ga­tion au-delà des fron­tières géo­graphiques et pro­fes­sion­nelles en Europe. Are­na se con­cen­tre sur trois activ­ités prin­ci­pales: tout d’abord, Data­har­vest — la Con­férence européenne sur le jour­nal­isme d’in­ves­ti­ga­tion, qui réu­nit chaque année 500 jour­nal­istes d’in­ves­ti­ga­tion et de don­nées en Bel­gique; ensuite, la créa­tion et l’héberge­ment de réseaux thé­ma­tiques en libre accès qui facili­tent la col­lab­o­ra­tion entre jour­nal­istes de toute l’Eu­rope sur des sujets d’in­térêt com­mun et autres besoins col­lec­tifs; enfin, la four­ni­ture de ser­vices de for­ma­tion, d’en­seigne­ment et de con­seil dans les domaines du jour­nal­isme col­lab­o­ratif, d’in­ves­ti­ga­tion, de don­nées et d’en­tre­pre­neuri­at. Les ques­tions (défis?) socié­tales ayant plus que jamais une dimen­sion inter­na­tionale et transna­tionale, l’ac­cent mis par l’Are­na sur le développe­ment de l’in­fra­struc­ture (paramètres?) per­me­t­tant aux jour­nal­istes européens de tra­vailler ensem­ble est une con­tri­bu­tion essen­tielle à l’échange d’in­for­ma­tions, à la pen­sée cri­tique et à la com­préhen­sion mutuelle néces­saires à la défense de la démoc­ra­tie en Europe.

journalismarena.eu

Civ­i­tates est une ini­tia­tive phil­an­thropique col­lab­o­ra­tive pour la démoc­ra­tie et la sol­i­dar­ité en Europe, axée sur la pro­mo­tion d’une société civile forte et résiliente, la créa­tion d’une sphère publique numérique saine et le ren­force­ment du jour­nal­isme indépen­dant d’in­térêt pub­lic. Par le biais de son fonds com­mun pour le “Jour­nal­isme indépen­dant d’in­térêt pub­lic”, Civ­i­tates sou­tient les organ­i­sa­tions de jour­nal­isme d’in­térêt pub­lic indépen­dant qui défend­ent la démoc­ra­tie en Europe en revi­tal­isant le dis­cours pub­lic, en veil­lant à ce que toutes les voix soient enten­dues, et en dénonçant les abus de pou­voir et les fac­teurs de polar­i­sa­tion. Elle offre un sou­tien financier struc­turel de base, ain­si que des oppor­tu­nités de ren­force­ment des capac­ités et de mise en réseau pour les organ­i­sa­tions opérant dans des con­textes dif­fi­ciles, tout en s’ef­forçant de mobilis­er la com­mu­nauté des bailleurs de fonds et d’attirer de nou­veaux finance­ments indis­pens­ables dans ce secteur.

civitates-eu.org

Afin de sen­si­bilis­er le pub­lic aux droits humains, Docs up Funds défend et sou­tient la créa­tion de doc­u­men­taires engagés sur des ques­tions économiques, géopoli­tiques, cul­turelles, éthiques et/ou socié­tales dans le monde. Met­tant l’ac­cent sur les pro­jets émanant des pays du Sud, il four­nit un sou­tien financier et tech­nique aux auteurs et réal­isa­teurs de doc­u­men­taires aux étapes clés du développe­ment et de la pro­duc­tion de leurs films: pitch­ing et pré­pa­ra­tion, tour­nage et mon­tage, com­mu­ni­ca­tion et dis­tri­b­u­tion. Docs Up Fund aspire à devenir un label de qual­ité, recon­nu par les pro­fes­sion­nels et les pairs.

docsupfunds.com

Le Glob­al Inves­tiga­tive Jour­nal­ism Net­work (GIJN) sert de car­refour inter­na­tion­al d’informations et de ressources pour les jour­nal­istes d’in­ves­ti­ga­tion du monde entier, avec une atten­tion par­ti­c­ulière portée à ceux issus de régimes répres­sifs et de com­mu­nautés mar­gin­al­isées. Réseau inter­na­tion­al d’or­gan­i­sa­tions jour­nal­is­tiques à but non lucratif, le GIJN s’est dévelop­pé depuis sa créa­tion en 2003, pour compter aujourd’hui 244 groupes mem­bres dans 90 pays. Avec une équipe basée dans 24 pays, le GIJN tra­vaille dans une douzaine de langues pour con­necter les jour­nal­istes d’investigation du globe, en leur offrant la for­ma­tion, les out­ils et la tech­nolo­gie néces­saires pour dénon­cer effi­cace­ment les abus de pou­voir et l’absence de redev­abil­ité.

gijn.org

IJ4EU est le pre­mier pro­gramme de sou­tien et de finance­ment pour le jour­nal­isme d’in­ves­ti­ga­tion trans­frontal­ier en Europe, met­tant en lumière le car­ac­tère de plus en plus transna­tion­al des sujets d’in­térêt pub­lic. Dirigé par l’In­sti­tut Inter­na­tion­al de la Presse (IPI), IJ4EU offre des bours­es d’enquêtes pour des inves­ti­ga­tions trans­frontal­ières et col­lab­o­ra­tives. Il alloue deux types de sub­ven­tions: l’un des­tiné aux équipes asso­ciées à des rédac­tions, l’autre répon­dant exclu­sive­ment aux besoins des jour­nal­istes free­lance. IJ4EU pro­pose égale­ment des for­ma­tions et des oppor­tu­nités de mise en réseau, ain­si que du sou­tien édi­to­r­i­al, juridique et opéra­tionnel, per­me­t­tant aux rédac­tions indépen­dantes et aux jour­nal­istes free­lance de toute l’UE de s’associer pour men­er des enquêtes ambitieuses sur des sujets cru­ci­aux tels que l’en­vi­ron­nement, la dés­in­for­ma­tion, le crime organ­isé, la cor­rup­tion, les vio­la­tions des droits de l’homme ou l’in­dus­trie de la sur­veil­lance. Grâce au lance­ment de son Prix Impact, ouvert aux enquêtes trans­frontal­ières, qu’elles aient été ou non financées par IJ4EU, l’ini­tia­tive met aus­si en avant des inves­ti­ga­tions de qual­ité, tout en soulig­nant l’im­por­tance du jour­nal­isme de sur­veil­lance.

investigativejournalismforeu.net

Fondé en 1998, Jour­nal­ism­fund Europe est l’une des pre­mières organ­i­sa­tions à avoir été créée dans le but spé­ci­fique d’ac­corder des sub­ven­tions aux jour­nal­istes pour servir l’in­térêt pub­lic et pro­mou­voir la démoc­ra­tie. Grâce à sa struc­ture de fonds, il sou­tient et facilite les jour­nal­ismes indépen­dants d’in­ves­ti­ga­tion et trans­frontal­ier dans toute l’Eu­rope, en met­tant en rela­tion dona­teurs et jour­nal­istes sans com­pro­met­tre la crédi­bil­ité et l’indépen­dance de ces derniers. Disponibles en 9 langues européennes, ses pro­grammes de sub­ven­tions flex­i­bles per­me­t­tent la pro­duc­tion de reportages d’in­térêt pub­lic dans un esprit européen, à par­tir de per­spec­tives inter­na­tionales, nationales et régionales. La Fon­da­tion Isocrate sou­tient le pro­gramme de bours­es trans­frontal­ières. À tra­vers toutes ses actions, Jour­nal­ism­fund Europe vise à ren­forcer la trans­parence et la respon­s­abil­ité, et con­tribue à la réflex­ion cri­tique et au débat éclairé, élé­ments clés pour la con­struc­tion d’une société démoc­ra­tique.

journalismfund.eu

Pour pal­li­er le manque chronique de ressources pour le jour­nal­isme d’in­ves­ti­ga­tion et le reportage qui men­ace le bon fonc­tion­nement de la démoc­ra­tie suisse, Jour­na­FONDS sou­tient des pro­jets d’enquêtes sur des sujets d’in­térêt pub­lic dans toutes les régions lin­guis­tiques et cul­turelles du pays. En plus du sou­tien financier qu’il four­nit, Jour­na­FONDS vise à ren­forcer les com­pé­tences en matière d’in­ves­ti­ga­tion et de reportage des jour­nal­istes pro­fes­sion­nels, qu’ils soient indépen­dants ou salariés, et à encour­ager la col­lab­o­ra­tion et une saine con­cur­rence entre les jour­nal­istes et les rédac­tions en per­me­t­tant aux pro­fes­sion­nels des médias issus de rédac­tions plus petites de men­er des inves­ti­ga­tions et des reportages de haute qual­ité. Le sou­tien aux jeunes jour­nal­istes est égale­ment cen­tral pour Jour­na­FONDS, qui veille tou­jours à don­ner une chance aux jeunes tal­ents lors de l’at­tri­bu­tion des fonds.

journafonds.ch

Créé par la Fon­da­tion Hiron­delle, une organ­i­sa­tion suisse à but non lucratif fondée en 1995 après le géno­cide rwandais pour fournir des infor­ma­tions fiables et utiles aux pop­u­la­tions con­fron­tées à des crises graves, Jus­tice Info est un site inter­net indépen­dant qui cou­vre en français et en anglais les ini­tia­tives en matière de jus­tice dans les pays touchés par la guerre et la vio­lence. Axé sur la jus­tice tran­si­tion­nelle, un terme encore peu con­nu du pub­lic, Jus­tice Info traite des procès pour crimes de guerre, crimes con­tre l’hu­man­ité et géno­cide; des com­mis­sions de vérité; des pro­grammes de répa­ra­tions; du devoir de mémoire; des ini­tia­tives de réc­on­cil­i­a­tion; de la com­pé­tence uni­verselle, etc. Jus­tice Info est un média ouvert, acces­si­ble et inno­vant: entière­ment numérique, il fonc­tionne en libre accès, sans action­naire ni pub­lic­ité, et est devenu la plate­forme de référence pour les com­mu­nautés en quête d’in­for­ma­tions con­crètes, de réflex­ions auda­cieuses et d’un débat pub­lic con­struc­tif sur la jus­tice inter­na­tionale.

justiceinfo.net

Media Defence offre une pro­tec­tion juridique aux jour­nal­istes, blogueurs et médias indépen­dants du monde entier, men­acés pour leur cou­ver­ture de ques­tion d’in­térêt pub­lic. Grâce à son fonds d’ur­gence, elle aide à cou­vrir les frais de jus­tice et offre une exper­tise légale aux avo­cats de la défense. Media Defence s’en­gage égale­ment dans des lit­iges stratégiques devant les tri­bunaux nationaux et inter­na­tionaux pour con­tester les lois répres­sives et élargir l’e­space de la lib­erté des médias et de la lib­erté d’ex­pres­sion. Dans les pays où la men­ace de pour­suites judi­caires est élevée et con­stante, elle ren­force les com­pé­tences juridiques locales par la for­ma­tion et le finance­ment de cen­tres d’expertise locaux pour la défense des jour­nal­istes. À ce jour, Media Defence a soutenu plus de 1 000 affaires, aidant des cen­taines de jour­nal­istes dans plus de 110 pays. Son tra­vail a per­mis d’éviter plus de 300 années de déten­tion cumulée pour les pro­fes­sion­nels des médias et 600 mil­lions de dol­lars de dom­mages-intérêts. Elle a égale­ment soutenu plus de 30 parte­naires et for­mé plus de 200 avo­cats, leur don­nant les moyens de défendre les médias dans leur région. Media Defence est la seule organ­i­sa­tion qui se con­sacre exclu­sive­ment à apporter ce sou­tien essen­tiel aux jour­nal­istes, afin qu’ils puis­sent con­tin­uer à cou­vrir des ques­tions d’in­térêt pub­lic.

mediadefence.org

Civ­i­tates est une ini­tia­tive phil­an­thropique col­lab­o­ra­tive pour la démoc­ra­tie et la sol­i­dar­ité en Europe, axée sur le ren­force­ment d’une société civile forte et résiliente, la créa­tion d’une sphère publique numérique saine, et le ren­force­ment du jour­nal­isme indépen­dant d’in­térêt pub­lic. Grâce à son fonds com­mun “Sphère publique numérique saine”, Civ­i­tates sou­tient le tra­vail de plaidoy­er et de poli­tique des organ­i­sa­tions de la société civile qui poussent à l’amélioration de l’en­vi­ron­nement régle­men­taire de la sphère dig­i­tale et à l’application de mécan­ismes de con­trôle adéquats afin de pro­téger les valeurs publiques et démoc­ra­tiques. Out­re des sub­ven­tions flex­i­bles, Civ­i­tates offre à ses parte­naires des oppor­tu­nités de ren­force­ment des capac­ités et de mise en réseau pour appren­dre, réfléchir et se con­necter, afin d’augmenter leur capac­ité et celles de leur base de mem­bres à s’en­gager sur ces ques­tions et à relever les défis actuels, émer­gents et futurs de l’é­cosys­tème numérique.

civitates.org

Le Dig­i­tal Free­dom Fund (DFF) sou­tient la com­mu­nauté des droits numériques en Europe pour faire avancer et pro­téger les droits de l’homme dans l’espace dig­i­tal et réduire l’im­pact négatif de la tech­nolo­gie dans le monde. Pour créer un change­ment sys­témique, le DFF encour­age les efforts d’actions en jus­tice stratégiques, accorde des sub­ven­tions pour les lit­iges, et con­necte ses parte­naires avec un sou­tien d’ex­perts pro bono. A ce jour, le DFF a financé les coûts juridiques, de plaidoy­er, de recherche et autres dépens­es asso­ciées de plus de 70 pro­jets de recherche pré-lit­ige et de lit­iges, cou­vrant un large éven­tail de thé­ma­tiques, allant de la pro­tec­tion des tra­vailleurs de l’é­conomie à la tâche (“gig econ­o­my”) à la pro­mo­tion de la lib­erté d’ex­pres­sion en ligne, en pas­sant par la con­tes­ta­tion de la sur­veil­lance de masse et du pro­fi­lage algo­rith­mique. En facil­i­tant le développe­ment des com­pé­tences et des con­nais­sances et en organ­isant des événe­ments de mise en réseau, le DFF donne aux avo­cats et aux mil­i­tants des droits numériques les moyens de rem­porter plus d’actions en jus­tice stratégiques et de pro­mou­voir ain­si une société qui garan­tit la respon­s­abil­ité, la trans­parence et le respect des droits de l’homme dans la con­cep­tion et l’u­til­i­sa­tion de la tech­nolo­gie et des espaces numériques.

digitalfreedomfund.org

Cap­i­tal­isant sur son exper­tise et ses suc­cès dans les domaines des ressources naturelles et de la respon­s­abil­ité des entre­pris­es, Glob­al Wit­ness a récem­ment lancé une nou­velle cam­pagne ciblant les grandes entre­pris­es tech­nologiques (Big Tech) et les plate­formes de réseaux soci­aux, dont le mod­èle économique — sans normes suff­isantes de trans­parence et de con­trôle — encour­age la pro­liféra­tion de la divi­sion, de la haine et de la dés­in­for­ma­tion en ligne, qui à leur tour ali­mentent le pop­ulisme et la vio­lence et empêchent le débat pub­lic. À tra­vers une com­bi­nai­son d’en­quêtes, d’ac­tions en jus­tice stratégiques et d’ef­forts de sen­si­bil­i­sa­tion et de plaidoy­er, la cam­pagne “Men­aces numériques à la démoc­ra­tie” vise à garan­tir que les nou­velles lég­is­la­tions européennes sur les Ser­vices Numériques et sur les Marchés Numériques – lesquels trait­ent de la mod­éra­tion du con­tenu et de la régu­la­tion des pra­tiques anti-con­cur­ren­tielles — soient cor­recte­ment mise en œuvre par les Big Tech, tout en explo­rant les pos­si­bil­ités de pro­mou­voir et d’améliorer ce mod­èle à l’échelle mon­di­ale.

globalwitness.org

Le Euro­pean AI & Soci­ety Fund est une ini­tia­tive phil­an­thropique col­lab­o­ra­tive de fon­da­tions nationales et inter­na­tionales, ayant pour mis­sion de veiller à ce que l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle (IA) et les sys­tèmes de prise de déci­sion automa­tisée (ADM) ser­vent les intérêts des indi­vidus et de la société en Europe, et que les poli­tiques et les finance­ments qui les régis­sent défend­ent l’équité, la jus­tice, la diver­sité, ain­si que la démoc­ra­tie et les droits de l’homme. Pour ce faire, le Fonds vise à ren­forcer les com­pé­tences de la société civile à se faire enten­dre et à jouer le rôle essen­tiel qui est le sien dans les débats publics et poli­tiques sur l’avenir de l’IA et de la tech­nolo­gie en Europe. Il offre un sou­tien financier, des oppor­tu­nités de ren­force­ment des capac­ités et de mise en réseau aux organ­i­sa­tions de la société civile européennes déjà engagées sur les ques­tions de poli­tiques et de tech­nolo­gie, ain­si qu’aux nou­veaux acteurs souhai­tant dévelop­per leur exper­tise dans ces domaines, en par­ti­c­uli­er ceux qui défend­ent les droits des com­mu­nautés mar­gin­al­isées, qui sont sou­vent plus forte­ment touchées par les risques et les préju­dices liés à l’IA et à l’ADM.

europeanaifund.org

En créant ce prix des­tiné à récom­penser des ini­tia­tives d’a­groé­colo­gie paysanne à tra­vers le monde, AVSF rend hom­mage à Benoît Maria, employé d’AVSF et fer­vent défenseur des droits des pop­u­la­tions autochtones, assas­s­iné au Guatemala en août 2020. Ingénieur agronome, Benoît a con­tribué à la pro­mo­tion d’une agri­cul­ture paysanne diver­si­fiée et agroé­cologique, basée sur les savoirs tra­di­tion­nels indi­ens. Il a inlass­able­ment oeu­vré pour que les paysans puis­sent ven­dre leur pro­duc­tion sur les marchés locaux et a co-créé l’U­ni­ver­sité Ixil, pour reval­oris­er et trans­met­tre les savoirs ances­traux aux jeunes généra­tions. Pen­dant plus de vingt ans, il a aus­si soutenu les com­mu­nautés indigènes Qeqch’i et Ixil et les autorités tra­di­tion­nelles dans leur lutte paci­fique pour faire recon­naître leurs droits et préserv­er leurs ter­res face aux men­aces d’ac­ca­pare­ment. En plein accord avec la famille, les amis et les col­lègues de Benoît au Guatemala et en France, AVSF a lancé le Prix Benoit Maria pour faire per­dur­er les luttes et les actions qu’il a si bien incar­nées.

avsf.org

Orig­i­naire d’Haïti, Nadine Bur­det a étudié la médecine en Suisse et y a pra­tiqué la pédopsy­chi­a­trie jusqu’en 1991. En 1985, elle par­ticipe à l’en­t­hou­si­asme général sus­cité par la chute du régime Duva­lier, tout en prenant con­science des besoins médi­caux urgents dans son pays natal. Nadine prend alors une année sab­ba­tique pour super­vis­er divers pro­jets soci­aux et médi­caux sous l’égide de l’as­so­ci­a­tion “Aide Haïti”, qu’elle a fondée en 1987. Con­fron­tée aux abus dont sont vic­times les enfants employés comme domes­tiques, appelés “restaveks” en Haïti, elle ouvre en 1997 le “Foy­er l’Escale” à Port-au-Prince, une mai­son d’accueil et un cen­tre médi­co-péd­a­gogique, con­stru­its sur un ter­rain qu’elle a offert. Elle se con­sacre aux soins de ces enfants mal­traités et poly­trau­ma­tisés jusqu’à sa mort en 2018, avec pour objec­tif ultime de les réin­té­gr­er dans leurs familles, lorsque c’est pos­si­ble. Grâce au sou­tien infati­ga­ble de son mari Albert, le Foy­er l’Escale con­tin­ue d’ac­cueil­lir jusqu’à 50 enfants et d’of­frir une édu­ca­tion sco­laire pour les 6 à 16 ans.

Vivere est une asso­ci­a­tion créée par des pro­fes­sion­nels chevron­nés de l’hu­man­i­taire et du développe­ment. Out­re la richesse de l’ex­péri­ence et des com­pé­tences qu’ils appor­tent dans les con­textes les plus dés­espérés de la planète aux­quels Vivere se con­sacre, ses forces provi­en­nent de son car­ac­tère pure­ment bénév­ole et de son approche à long terme du sou­tien qu’elle fournir à ses parte­naires locaux. Grâce à une poli­tique de ges­tion rigoureuse et à l’en­gage­ment excep­tion­nel de ses mem­bres, les frais de fonc­tion­nement de Vivere sont inférieurs à 2%. Active dans les Kivus en RDC depuis 2006, Vivere sou­tient la lutte con­tre l’im­punité en facil­i­tant la mise en place de tri­bunaux mobiles, per­me­t­tant au bureau du pro­cureur mil­i­taire de siéger “en brousse”, pour enquêter et juger les sol­dats ou mili­ciens soupçon­nés de crimes de sang, de vio­lences sex­uelles, de tor­tures et autres infrac­tions graves con­tre les citoyens, prou­vant ain­si à la pop­u­la­tion de ces ter­ri­toires oubliés que la jus­tice est, enfin, en marche.

vivere.ch